Olivia Moore est bourrée… d’humour!

Je n’avais pas posté depuis belle lurette, mais j’y remédie dès aujourd’hui!

J’imagine que j’aurais dû passer par là le mois dernier pour souhaiter la bonne année, mais les premiers jours de 2015 ayant été ce qu’ils ont été (#SoutienàCharlieHebdo), entre autres imprévus douteux ou mauvaises surprises, je n’ai pas pris le temps de me manifester. Même si les traditions ne sont pas respectées, il va de soi que je souhaite une belle année 2015 à tous et les meilleurs vœux associés: amour, santé, travail, argent, projets, voyages!

Voilà une semaine, j’ai assisté au one-woman show d’Olivia Moore, intitulé « Mère indigne ». J’avais eu l’occasion de la découvrir en première partie de Denis Maréchal avant l’été et ce bref aperçu avait suffit à me convaincre du potentiel de cette humoriste.

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Olivia Moore se présente comme une mère de famille nombreuse recomposée et durant environ 1h30, elle nous dépeint sa vie, et notamment les tourments qu’apporte le « métier » de parent et épouse.

C’est terriblement drôle, les mères-épouses s’identifient facilement (ma sœur en est témoin), les pères-époux ne sont pas en reste, et pour les autres, rien n’empêche de rire devant les mimiques, répliques et chorégraphies d’Olivia Moore. Car on a tous déjà vu certaines scènes (je ne veux pas spoiler) autour de soi dans des lieux publics, chez des amis, à l’école (ce qui est mon cas), etc; et on visualise aisément les scènes de la vie courante que brosse l’humoriste.

Olivia Moore est dynamique, vivante, fraîche. Mère indigne peut-être, mais parfaitement bourrée d’humour! Elle a le mérite de m’avoir fait pleurer de rire, ce qui n’est pas chose aisée bien que je sois plutôt bon public.

Je ne peux que vous inciter à vous précipiter au Théâtre Trévise, où elle monte sur scène tous les lundis jusqu’à fin avril.

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Olivia Moore dans « Mère indigne », tous les lundis à 21h30.

Théâtre Trévise, 14 rue de Trévise, 75009. M° Grands boulevards.

Madeleines, natures et fourrées

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D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé les madeleines. Un Noël lointain, ma sœur m’avait offert un coffret contenant trois livres de recettes, dont un de madeleines de toutes sortes, sucrées et salées.

Je n’avais pas tardé à tenter une ou deux recettes, mais j’avais eu la désagréable surprise de constater que mes madeleines n’avaient pas eu cette bosse qui les rendent si caractéristiques.

Il y a peu, je suis tombée sur une recette, via le blog Royal Chill, façon madeleines de Commercy, et je me suis dit que c’était l’occasion de tester de nouveau. Je me suis donc mise aux fourneaux.

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Ingrédients:

  • 2 œufs
  • 1 jaune d’œuf
  • 100 g de sucre
  • 120 g de farine
  • 1/2 cuillère à café de levure chimique
  • 100 g de beurre demi-sel
  • De la vanille en poudre
  • Pour le fourrage: selon ses envies (pâte à tartiner, confiture, caramel, etc.)

Instructions:

Dans un récipient, fouetter les œufs, le jaune d’œuf et le sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse.

Y ajouter la farine et la levure chimique en mélangeant bien pour éviter tout grumeau.

Faire fondre le beurre au micro-ondes ou au bain-marie et l’ajouter à la préparation.

Laisser reposer la pâte au frais pendant 2h minimum.

Préchauffer le four à 190°C.

Remplir les moules à madeleines (les beurrer si nécessaire) au 3/4, incorporer l’éventuel fourrage bien au milieu (confiture, pâte à tartiner, etc.) et ajouter une couche de pâte à madeleine (attention de ne pas trop les remplir pour éviter les débordements au moment de la cuisson).

Enfourner pour 13 minutes à 190°C, sur une grille à mi-hauteur.

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Verdict: de belles bosses sur mes madeleines! Cette fois, essai réussi!

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J’ai pu faire une petite vingtaine de madeleines, natures, fourrées confiture et pâte à tartiner. De quoi satisfaire toutes les envies!

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Bonne dégustation!

Passer une nuit à la belle étoile… ou tout comme!

Non, ceci n’est pas un vilain poisson d’avril! Je suis bien de retour!
La formation que j’avais débutée il y a quelques mois a (enfin) pris fin, me laissant un peu plus de temps pour moi (sans oublier toutefois les révisions en vue de l’examen).

Et je reviens en cette belle journée printanière pour vous livrer un concept d’hébergement que j’ai découvert il y a 3 mois.

Et il y a 3 mois, nous étions en plein mois de décembre (brrrrr!), alors passer une nuit à la belle étoile, n’y pensons même pas! Sauf qu’il est possible d’y remédier grâce au Carré d’étoiles.

J’ai toujours été attirée par les hébergements insolites (du moins depuis que je suis en âge de choisir moi-même mes destinations vacances ou week-ends) et en cette période de fête qu’est Noël, je souhaitais offrir à mon Valentin un week-end hors de Paris, tout en lui (nous?) faisant réellement plaisir (un week-end, c’est déjà bien, mais si on y ajoute ce truc en plus qui l’intéresse, c’est l’extase… ou presque!). Or, Valentin m’avait appris au début de notre relation apprécier découvrir les étoiles, visiter des planétariums, etc.

Je me suis alors souvenu d’un site Internet proposant un hébergement sortant de l’ordinaire: le Carré d’étoiles, locatif de forme carré (bien évidemment), au toit possédant un dôme transparent par lequel, lorsque nous sommes couchés dans la mezzanine, nous apercevons le ciel et donc… les étoiles (si tant est que le ciel est dégagé)!
Je ne vous fais pas un laïus détaillé sur l’hébergement, je vous laisse le soin de découvrir le tout sur leur site web.

Le Carré n’est pas bien grand, mais plutôt bien agencé: petit coin cuisine, petit salon, coin W.C. et douche (à la façon mobil-home) et la mezzanine avec le couchage et des placards. Une lunette astronomique est mise à disposition pour ceux qui souhaitent pousser l’observation des étoiles un peu plus loin. Et une petite terrasse permet de s’y installer par beau temps.

Le Carré d'étoiles

J’ai emmené mon Valentin au Carré de la Crapaudine, en plein cœur de l’Indre et du parc naturel régional de la Brenne. Autant dire la cambrousse! Mais qu’il est bon de sortir de Paris et de son tumulte de temps en temps!

La Crapaudine est un charmant petit domaine, disposant de chambres et table d’hôte, sis dans une demeure du XVII-XVIIIème siècle. L’accueil y est fort agréable.

Domaine de la Crapaudine

Alors que nous traversons la propriété pour nous rendre au Carré, Valentin s’étonne de cette « chose » installée dans le jardin. Et après y être entré et avoir découvert la « chose » en question, je vois son visage s’illuminer et c’est pour moi le plus beau des cadeaux que d’avoir réussi ma surprise!

Le soir venu, sur les excellents conseils de nos hôtes, nous partons dîner à la ferme-auberge de la Plume Cane. Nous mettons un moment à trouver le lieu, difficilement repérable, surtout en pleine nuit. Nous sommes surpris et gênés de constater que nous sommes (et serons) les seuls clients. Cependant, là encore, l’accueil est au top et le fait que nous soyons justement seuls, le fermier propriétaire des lieux nous réserve une attention aux petits soins. Le repas reste assez simple, mais doté de produits d’excellentes qualités qui en font un dîner d’exception (notamment une volaille directement issue de la ferme). Quand je repense à cette soirée où nous étions comme seuls au monde, à déguster de succulents mets, j’en ai encore l’eau à la bouche et des étoiles plein les yeux! Surtout quand nous rentrons, repus, et nous couchons et admirons alors les étoiles dispersées par milliers… bien au chaud sous une couette!

Au petit matin, le petit-déjeuner nous attend dans la salle à manger de la demeure principale, superbement décorée. Nous nous remplissons le ventre pour entamer la longue journée qui suit, non sans avoir auparavant remercié chaleureusement les propriétaires de leur accueil et de leurs conseils culinaires.

Petit-déjeuner La Crapaudine

Et c’est ainsi, alors que le soleil pointe ses rayons après une nuit pluvieuse, que nous repartons plus heureux que jamais!

Domaine de la Crapaudine, 13 rue Saint-André, 36300 ROSNAY. 02 54 37 77 12.

Ferme-auberge de la Plume Cane, 37 route de la Gabrière, 36290 MEZIERES-EN-BRENNE. 02 54 38 00 97 (un repas complet pour 2 environ 40-50€).

Bruncher chez Camarade Boris

Le mois dernier, j’ai eu envie d’innover avec mon nouveau Valentin et j’ai décidé de l’emmener bruncher un dimanche.

Après diverses recherches facilitées par le site « oubruncher.com », j’ai opté pour un restaurant à deux pas de mon home sweet home (histoire de profiter d’une grasse mat’ malgré tout): Camarade Boris, du groupe la Bonbonnière (Le Cabinet de sa majesté, Le Petit resto dans la prairie, etc.).

A une époque, j’étais venue manger dans ce lieu baptisé « Draco » et j’y avais aimé la déco et la proximité du Canal de l’Ourcq et du bassin de la Villette, ainsi que la cuisine.

Depuis, je suis repassée un certain nombre de fois et j’avais constaté le changement d’enseigne en pensant qu’il faudrait que je teste. C’est donc chose faite!

Le brunch est proposé à 23€ par personne et est plutôt complet: un jus de fruits frais (nous avons choisi le jus d’oranges pressées), une boisson chaude, une corbeille avec 4 mini viennoiseries, une demi-tartine chacun, une confiture, du beurre et du Nutella. Par la suite, nous avons le choix entre plusieurs plats et desserts, dont le plat et dessert du jour (le jour où nous y avons été: burger et tiramisu mangue). Nous avons tous les deux opté pour la planche bacon, saucisses, œufs brouillés et frites, et alors que j’ai pris le dessert du jour (le tiramisu mangue, très frais et léger), mon Valentin a préféré le sablé de Petits Lu, Nutella, banane, chantilly.

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Après tout ça, nous étions repus mais plutôt qu’une bonne sieste, nous avons fait une courte balade digestive le long du Canal avant de nous engouffrer au ciné MK2 voyager avec Walter Mitty (paysages magnifiques au demeurant, et bande-son au top).

En bref: Camarade Boris est une très bonne adresse, à la déco industrielle (briques apparentes), dans les tons rouges et noirs, avec de grosses banquettes en cuir. L’accueil y est fort sympathique (du moins le jour où nous y sommes allés), le service courtois, juste ce qu’il faut au niveau timing. Le rapport qualité-prix est des plus raisonnables vu les quantités servies, mais toutefois, j’aurais aimé des boissons à volonté, un assortiment de mini-viennoiseries (que des croissants pour nous) et des frites moins salées. L’ambiance était assurée par la musique de fond à base de tubes 80’s (perso, nous adorons, ça nous a permis de bien délirer pendant ce repas!).

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Quoi qu’il en soit, je conseille ce brunch sans hésitation (et plus généralement, le resto)! D’autant que le cadre extérieur est fort agréable (notamment pour la digestion!).

2014… année de?

Je profite de la nouvelle année pour réapparaître sur la blogosphère et surtout pour souhaiter à tous ceux qui passeront par là une Belle Année 2014! Qu’elle vous apporte joie, sérénité, santé, et tout ce que vous pouvez espérer de meilleur dans une année!

2014

Pour moi, outre l’occasion de refaire surface, j’ai refait une « beauté » au blog via un nouveau thème. Mais un jour, il faudra que je me penche plus sérieusement sur les réglages divers et variés, voire faire appel à une personne digne de ce nom qui pourrait m’arranger quelque chose de plus personnel…

Comme tout le monde, je n’ai pu m’empêcher de dresser un bilan de 2013 et contrairement à ce que j’ai pu lire à divers endroits, 2013 s’est révélée pour moi un bon cru: une année riche en voyages (même courts et pas toujours lointain), une année de remise en question positive, une année de reconversion professionnelle tant espérée, une année marquée par un heureux événement familial. Pour faire court, une année de renouveau dans l’ensemble! Et j’espère que 2014 va se poursuivre dans cette bonne voie.  2014, année de… la poursuite d’un bonheur entrevu?!

Je reviens sur quelques faits marquants dont je n’ai pas forcément pris le temps de parler.

Comme évoqué à plusieurs reprises, je souhaitais ardemment me reconvertir depuis un ou deux ans. 2013 m’a enfin ouvert des portes: j’ai trouvé une formation rémunérée pour laquelle j’ai postulé. J’ai passé un test écrit, puis un entretien oral et hop! j’ai été retenue pour une formation express de 6 mois. Début octobre: la rentrée. Mi-novembre: premier stage. Et fin janvier: deuxième stage. Tout ça m’occupe bien, d’où ma présence très occasionnelle!

Mais là n’est pas la seule raison. Après quelques déboires sentimentaux, j’ai rencontré un homme. J’ai encore besoin de temps pour m’ouvrir complètement, mais j’ose espérer que je suis sur la bonne voie. En tout cas, lui en est persuadé: je suis THE ONE!

Je tâcherai d’être plus régulière si j’en trouve le temps, entre ma formation et mes amours, mais à nouveau:

TOUS MES MEILLEURS VOEUX POUR 2014!!!

Juste avant le bonheur, d’Agnès Ledig

Un mois plus tard, le retour! Telle une étudiante, j’ai été submergée par les bouleversements dus à la reprise de cours. Mais j’en reparlerais sans doute prochainement.

Malgré cela, j’ai tout de même pris le temps de bouquiner et j’ai récemment terminé « Juste avant le bonheur », le dernier roman d’Agnès Ledig (fait étonnant, je n’ai pas attendu sa sortie en poche!).

Visiblement, son premier roman, « Marie d’en haut », avait obtenu du succès, car élu Coup de cœur du grand prix des lectrices de Femme Actuelle. Donc, de bonne augure pour le suivant, qui a d’ailleurs reçu le prix 2013 de la Maison de la Presse!

Juste avant le bonheur

Le titre: Juste avant le bonheur

L’histoire, d’après la quatrième de couverture: « Cela fait longtemps que Julie ne croit plus aux contes de fée. Caissière dans un supermarché, elle élève seule son petit Lulu, unique rayon de soleil d’une vie difficile. Pourtant, un jour particulièrement sombre, le destin va lui tendre la main. Emu par leur situation, un homme généreux les invite dans sa maison du bord de mer, en Bretagne. La chance serait-elle enfin en train de tourner pour Julie? »

Une fois de plus, l’évocation de cette chère région bretonne m’a attirée. J’en tire mes origines et j’en suis fière, car je trouve cette région magnifique et bien plus attrayante que le Sud méditerranéen, même si le soleil est plus présent là-bas!

Et dans le personnage de Julie, j’ai senti que je pouvais m’y retrouver.

Comme il est écrit sur la quatrième, on passe du rire aux larmes. J’ai aimé la façon dont c’était écrit et je me suis attachée aux personnages, qui finissent tous par être reliés les uns aux autres, qui se soutiennent dans les épreuves comme dans les bons moments. Ca m’a fait penser au roman « Ensemble, c’est tout », d’Anna Gavalda.

Malgré des épisodes tristes et émouvants, on en retient un optimisme à toute épreuve.

Pas de doute, ce livre nous rappelle que la vie n’est pas toujours rose mais qu’elle vaut la peine d’être vécue et de se battre quoi qu’il en soit!

Oui, vraiment, un bel hymne à la vie!

Brownie aux caramels au beurre salé

Je reste dans la thématique cuisine pour ce nouvel article car j’avais très envie de parler « chocolat »! Ca vous dit?!

Le week-end dernier, je fêtais mon 28ème anniversaire. Une année de plus qui me rapproche de la critique trentaine! Mais qu’à cela ne tienne, l’occasion était là de recevoir les amies et de préparer un gâteau d’anniversaire à la bonne franquette: un brownie aux caramels au beurre salé (miam!).

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Ingrédients:

  • 180 g de chocolat
  • 150 g de beurre + pour le moule
  • 90 g de farine
  • 3 œufs
  • 150 g de sucre
  • 1 (ou 1 et demie) cuillère à café d’extrait de vanille
  • Des cerneaux de noix
  • Des caramels au beurre salé
  • Eventuellement des morceaux de chocolat de votre choix
  • 1 pincée de sel

Instructions:

  • Préchauffer le four à 180°C (th.6).
  • Faire fondre le chocolat dans une casserole, puis y laisser fondre le beurre.
  • Beurrer le moule et le tapisser d’un peu de farine.
  • Hacher les noix ou les piler. Hacher les caramels à l’aide d’un couteau. Mélanger les noix, les morceaux de caramels (et les morceaux de chocolat si vous en ajoutez). Réserver.
  • Battre les œufs avec le sucre et une cuillère à café de vanille jusqu’à ce que le mélange blanchisse.
  • Y verser le chocolat fondu, puis la farine et le sel.
  • Ajouter le mélange noix-caramels.
  • Mélanger l’ensemble et verser la préparation dans le moule beurré et fariné.
  • Enfourner le brownie pendant 30 minutes environ.

Une fois prêt, le brownie est à savourer selon vos envies: servi avec de la crème anglaise, accompagné d’une boule de glace, etc.

J’ai décoré le mien de fleurs en pâte d’amande rose et d’un peu de crayon rose pailleté. (Je pensais faire un beau décor digne d’un gâteau d’anniversaire, mais j’avoue: coup de flemme!)

Mon brownie est resté bien fondant après cuisson, ce qui n’en était que meilleur! On avait donc le fondant du chocolat, le moelleux du caramel et le croquant des noix.

Verdict: mes invitées étaient conquises!!!

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Bonne dégustation!

Atelier Cook & Go

Voilà bientôt un an que je suis abonnée à la Little Box et j’avais reçu un bon pour participer à un atelier Cook & Go.

Au début, je n’ai pas tilté sur le « Go ». Je pensais qu’il s’agissait d’un cours de cuisine où nous allions préparer une recette et la goûter sur place. Mais en me rendant sur leur site Internet, j’ai compris le « truc »! Nous cuisinons un repas complet (entrée-plat-dessert) et repartons avec pour le déguster tranquillement chez nous!

J’adore ce concept! En plus, ils proposent plusieurs ateliers par mois sur divers thèmes, et il est possible de cuisiner pour un nombre de personnes choisies.

Le bon étant valable jusqu’à la fin de l’année, en semaine, et sachant que je vais incessamment sous peu être très occupée, je me suis dit qu’il fallait que je fasse fissa.

Le mois dernier, j’ai repéré l’atelier « Pas envie de rentrer! » avec des recettes plutôt simples mais qui me tentaient bien.

Pas envie de rentrer!

29 € 1 participant / 1 couvert

Cook & Go a 3 adresses à Paris. J’ai choisi la plus proche de chez moi, dans le IXème, métro Cadet. La boutique est décoré sobrement, dans les tons rouge et blanc. Un grand plan de travail occupe tout le centre. Chacun des participants est réparti tout autour, 2 chefs nous encadrent: Arnaud et Guillaume.

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Nous attaquons par l’entrée: un gaspacho de tomates façon île flottante. Donc un gaspacho de tomates décoré de quenelles à la manière d’une île flottante, mais aromatisées aux herbes et à la chlorophylle.

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Nous poursuivons par des nems de saumon aux saveurs asiatiques, condiment à l’avocat. Saumon frais mariné dans de la citronnelle et du gingembre.

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Nous terminons par un mystery cake (ou magic cake) au chocolat à la cannelle. Pour réaliser ce gâteau, il faut deux appareils: un moelleux au chocolat, et un flan. Le contenant est d’abord rempli du moelleux, puis du flan. A la cuisson, les deux vont s’inverser, sans se mélanger. On retrouvera donc le moelleux au-dessus, le flan en-dessous!

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L’atelier permet donc d’apprendre des recettes, surtout que nous les retrouvons par écrit sur le site Internet. Mais j’ai regretté que nous n’apprenions pas spécialement de gestes techniques. Arnaud nous a montré comment tailler un morceau de gingembre ou comment réaliser les quenelles, mais il me manquait quelque chose.

Le travail était assez mâché, beaucoup d’ingrédients étaient déjà préparés, je suppose pour gagner du temps (l’atelier a tout de même duré 2 heures).

Et j’ai été déçue par l’ambiance. J’imaginais un cours convivial. Arnaud y mettait du sien, mais les autres participants n’étaient pas tous de bonne composition. Bref, je trouvais que ça restait tendu.

Durant la réalisation des recettes, j’ai apprécié que le chef nous fasse goûter le chocolat à la cannelle utilisé pour le gâteau et un vin blanc conseillé pour accompagner ce repas (sans obligation d’achat, bien entendu!).
Et il nous indiquait des suggestions pour présenter chaque plat.

A chaque fois, le repas préparé est conditionné dans un Tupperware ou une barquette en alu et est réservé au frigo.

A la fin de la prestation, le chef nous prépare notre petit sac contenant nos plats, un papier nous indiquant les temps de cuisson ou de réchauffage et un magnet « I ♥ Cook & Go ».

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Le soir venu, j’ai donc pu savourer mes plats. J’ai trouvé qu’il y avait trop d’ail dans le gaspacho. Si je le refais, je sais que j’en mettrais moins. Les nems étaient délicieux; par contre, j’ai toujours un peu de mal avec l’avocat. Le gâteau n’était pas mauvais mais soit je n’avais plus très faim, soit il y avait quelque chose qui me dérangeait, mais je ne l’ai pas apprécié autant que je l’aurais pensé (moi, la grande fana de gâteaux!).

En conclusion: bilan mitigé pour cet atelier Cook & Go. Je retiens surtout le moyen de choper des idées recettes.

Cook & Go, 69 rue La Fayette, 75009 Paris, M°Cadet.

Coquelicot-Montmartre

Alors que je devais me rendre rue des Abbesses vendredi matin, j’ai découvert l’article de Sunshine of mine sur son brunch au Coquelicot-Montmartre.

Ca tombait donc pile-poil! 2 lieux, une rue: de quoi combiner une visite et un petit-déj!

Je ne sais pas vous, mais moi, le petit-déjeuner est mon repas préféré. Si j’aime me lever le matin, c’est à l’idée de me régaler et de me caler pour bien entamer la journée: jus de fruits, céréales, tartines ou gâteaux, laitage. Après ça, me voilà parée!

En me rendant chez Coquelicot, j’ai à peine dérogé à mon petit-déj idéal. J’ai choisi le P’tit-déj Equilibre composé d’une boisson chaude, d’un jus d’oranges pressées, d’une tranche de brioche et de pain et du beurre et deux confitures. Le tout pour 9.50€ (bon, j’ai tendance à trouver le prix excessif par rapport aux produits proposés et à la quantité).

Il faut savoir que Coquelicot est une boulangerie-bistro. Ca ne paraît pas commun dit comme ça, mais ça ressemble à une boulangerie-salon de thé. Bref, une boulangerie avec une salle où tu peux donc venir acheter et emporter une viennoiserie ou un gâteau, ou décider d’y prendre un petit-déjeuner, un brunch ou un déjeuner. Le choix est vaste, de multiples combinaisons sont possibles sachant qu’aux formules déjà mises en place tu peux ajouter des produits de ton choix (moyennant finance, bien entendu!). On pourrait aussi dire boulangerie-bistro-boutique, car les bols et bouteilles dans lesquels nous sommes servis sont en vente.

Pour ma part, dès l’entrée dans la boutique, j’aperçois un étalage de viennoiseries qui m’ont l’air fort appétissantes. Je m’avance vers les tables à disposition et celles du rez-de-chaussée étant déjà occupées, je me dirige vers l’étage. Là-haut, la salle est charmante, façon décor champêtre.

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Par contre, le personnel laisse à désirer. J’ai dû moi-même récupéré une carte et la serveuse qui prenait en charge cet étage était aussi aimable qu’une porte de prison. Pas un bonjour, pas un sourire! Alors que je remarque la présence de nombreux étrangers, j’ai honte pour notre pays. Nous n’avons pas bonne réputation à ce niveau, mais là, ça bat des records!!!

Dans ma formule Equilibre, j’ai pris le thé French Kiss: thé vert aux fruits rouges, agrumes, vanille et rose. Thé qui a d’ailleurs été oublié lorsque Sœur Sourire m’a servie! Il m’a plu, mais a vite refroidi.

Pour le reste, j’ai apprécié le jus pressé bien frais et la tranche de pain (croûte bien croustillante, mie moelleuse) et ses confitures. La brioche m’a moins emballée, je l’ai trouvée sèche.

L’établissement n’acceptant la CB qu’à partir de 10€, j’ai ajouté un cœur framboise pour mon goûter (j’ai gardé mon âme d’enfant)! Ce cœur était tout simplement un moelleux à la framboise… trop, trop bon! Je ne regrette pas ce choix et je pense y retourner, goûter d’autres de leurs petits gâteaux: marbrés, financiers, etc.

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Je retiens donc une très bonne adresse près de la Butte Montmartre pour caler un petit creux!

« Mangez des gâteaux plus souvent! »

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Coquelicot, 24 rue des Abbesses, 75018 Paris, M° Abbesses.

Un avion sans elle, de Michel Bussi

J’ai terminé récemment un livre que j’ai difficilement pu lâcher dans les dernières pages. Une proche m’avait dit tout le bien qu’elle pensait de ce roman après l’avoir lu. Ca ressemblait à une enquête policière. Ce n’est pas le genre littéraire que je privilégie quand je me rends à la Fnac. Pourtant, lorsqu’on m’offre des livres du genre, j’accroche bien.

Michel Bussi, inconnu au bataillon en ce qui me concerne. Il a pourtant écrit un polar fortement primé, « Nymphéas noirs ».

« Un avion sans elle » (si vous aussi vous pensez à la chanson de Charlelie Couture, vous y êtes) n’est pas en reste: Meilleur Polar Francophone et Maison de la Presse 2012. Cet auteur a donc tout d’un maître du polar.

Un avion sans elle

Le titre: Un avion sans elle

L’histoire, d’après la quatrième de couverture: « 23 décembre 1980. Un crash d’avion dans le Jura. Une petite libellule de 3 mois tombe du ciel, orpheline. Deux familles que tout oppose se la disputent. La justice tranche: elle sera Emilie Vitral. Aujourd’hui, elle a 18 ans, la vie devant elle mais des questions plein la tête. Qui est-elle vraiment?
Dix-huit ans que Crédule Grand-Duc, détective privé, se pose la même question. Alors qu’il s’apprête à abandonner, la vérité surgit devant ses yeux, qu’il referme aussitôt, assassiné.
Il ne reste plus qu’un vieux carnet de notes, des souvenirs, et Marc, son frère, pour découvrir la vérité… »

Ce résumé promet. Et la promesse est tenue, très largement. Jusqu’à une certaine avancée dans la lecture, comment se douter du dénouement?

D’où le fait qu’arrivée près du but (savoir le fin mot de l’histoire), je n’ai plus lâché ce bouquin. Je lisais presque à en perdre mon souffle!

J’aime la façon dont s’est écrit. La lecture se fait facilement, et rythmée. L’auteur alterne les points de vue, passant d’un personnage à un autre. On a donc la vision de chacun sur les événements. Et parmi ces perceptions et ressentis, des passages du carnet de notes qu’a tenu le détective pour retracer les 18 ans d’enquête.

On ne s’ennuie donc jamais, on n’a pas le temps. Tel un détective, on tente de démêler le vrai du faux en même temps que Marc, le frère d’Emilie.

Il est intéressant de constater l’évolution en matière d’enquêtes policières et scientifiques. Quand on voit aujourd’hui des séries comme « Les Experts » ou « Bones », où ils disposent de matériels impressionnants, on se demande effectivement: mais comment diable faisaient-ils à l’époque?! Car au moment où l’intrigue se déroule, dans les années 80, les tests ADN n’existent pas. D’où la difficulté de résoudre la question: le bébé est-il la petite fille de la famille De Carville ou Vitral?

Quand enfin on apprend LA vérité, on comprend. Ca paraît comme une évidence. Et le titre lui-même prend tout son sens.

Les prix reçus par ce polar sont largement mérités! Ca me réconcilie avec le genre.

En résumé, si vous n’avez pas lu ce livre et que ça vous tente, ne courez pas vous le procurer, mais volez-y!